État(s) des lieux

État(s) des lieux

État(s) des lieux

Fiction théâtrale pour un quartier
sa place publique, ses rues
ses balcons, un garage privé
un jardin
2004

Les murs et trottoirs accueillent les phrases poétiques du Jeune-homme-mobile
Le linge bleu étendu dans la rue de la Femme-épingle-à-linge ouvre des perspectives…
La terre des parterres de fleurs, sous les mains curieuses de la Femme-fleurs, soulève des pans d’histoire via des objets symboles
L’Homme-grillage-grillades concocte un grand feu…
Un filet d’eau rouge coule dans le caniveau…

Dans l’espace public, des bribes de vie se dévoilent comme à livre ouvert quelquefois en toute impudeur.

Faire entrer et poser consciemment sur ces situations ordinaires un paramètre habituellement inexistant : le regard de l’autre, celui du spectateur. Le corps étranger du spectateur sur un territoire inconnu provoque des actions inhabituelles.

Le lieu public devient espace d’exutoire et donne à lire à ses habitants une nouvelle géographie de leur territoire

Conception, co-écriture et mise en scène

Ema Drouin

Partition textuelle

Jean Cagnard

Composition

Nicolas Brasart

Distribution

  • Homme-Voiture-Rouge : Franck Pendino
  • Femme-Chats : Cybèle Calvat
  • Homme-Objets-Souvenirs : Philippe Flinch
  • Jeune-Fille-TV : Galaxie Béchy
  • Homme-Grillades-Grillage : Pierre Lhôte
  • Homme-Brèche : Côme Delain
  • Homme-Enfant-Poupées : Frank Baruk
  • Femme-Fleurs : Charlotte Léo
  • Jeune-Homme-Mobile : Thomas Trichet
  • Femme-Epingles-à-Linge : Annick Merle

Coproduction

Soutiens






Une fiction à l’échelle d’un quartier

Cette fiction fait converger les différentes histoires des acteurs-habitants vers un lieu commun à tous.

L’Homme-voiture-rouge, l’Homme-enfant-poupées, la Femme-fleurs, la Jeune-fille-TV, la Femme-chats… : associés à des objets démultipliés et porteurs d’un univers sonore, ils sont révélateurs d’une poésie sensible à travers leurs histoires singulières.

L’ensemble de ces éléments fabrique une vision différente du quartier… Les actions, les mots, les comportements des acteurs-habitants et les situations qu’ils proposent, conduisent à l’élaboration d’un paysage dans lequel chacun évolue.

Cette proposition questionne à la fois le fait de réaliser une pièce globale écrite pour l’extérieur et de l’inscrire dans la réalité vécue des personnes.

L’enjeu est donc pour l’équipe de se glisser dans la réalité d’un quartier, d’être réceptive aux habitudes, aux modes de fonctionnement pour pouvoir mettre en oeuvre la proposition artistique. Un tissage de la matière du quartier et de celle apportée par l’équipe va construire la proposition finale. L’écriture globale repose sur la porosité, et le quartier choisi devient un véritable partenaire de la proposition.

Les deux temps

Tout d’abord un temps d’implantation, pour entrer en contact et en complicité directe avec les habitants, et un temps de représentation où sont invitées les personnes extérieures au quartier, mêlées aux habitants.

La porosité

Chaque quartier apporte sa couleur, son humeur, ses surprises et offre une configuration particulière au déroulement général final.

La proposition "socle" est balisée : textes, jeu, musique et caractères des habitants fictionnels, puis s’imbrique et prend la couleur du quartier.

La composition générale de la proposition artistique donne aux spectateurs les clefs de circulation d’un acteur-habitant à l’autre, via des ruptures de conversations, des sons émis par les objets sonores, des temps suspendus, des actions surprenantes…

Chacun voyage ainsi à son rythme dans la proposition au gré des séquences. Les spectateurs-déclencheurs voient s’exposer la vie intérieure des acteurs-habitants ; ils en sont la raison, le prétexte, "autres" symboliques qui permettent de donner corps à leur agitation intérieure.

AFP - 14 octobre 2005

Entre imaginaire et réel, le théâtre de rue investit un quartier de Paris - Guy Panichi

La scène du théâtre est à l'échelle d'un quartier, l'action se situe entre imaginaire et réel, comédiens et habitants s'entremêlent : lorsque la compagnie de rue Deuxième Groupe d'Intervention s'installe, les frontières entre fiction et réalité se diluent.
(...)

La Marseillaise - 23 mars 2005

Sentiments, gestes et sons, un rituel de passage pour le quartier Hardon - Guy Panichi

(…) Tout a été mis en dehors avec 10 acteurs-habitants et 3 manipulateurs. Les spectateurs sont alors conviés à pénétrer dans ce quartier. Une intrusion étrangère, mais des habitants se dévoilent peu à peu : leurs histoires apparaissent au grand jour et le spectateur parcourt l’exposition, alors que les résidents du quartier participent, prêtant terrains, balcons… (...) Les habitants du quartier jouent le jeu et en deviennent acteurs. (…)






Noisy-le-Sec, Ivry-sur-Seine, Paris, Chalon-sur-Saône

DEUXIÈME GROUPE D'INTERVENTION
Situations artistiques et théâtre contemporain de proximités

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